Contexte

9th World Water Forum - Day one analysis

21.03.2022 Building Peace
The 9th World Water Forum opened on World Water Day in Diamniadio, Senegal, under the theme of “Water Security for Peace and Development.”

Bien que la concurrence pour l'accès à des ressources en eau rares puisse conduire à des conflits, l'eau est également un puissant vecteur de coopération pacifique. Le Sénégal a acquis une réputation internationale en matière de coopération pacifique avec ses voisins dans les bassins des fleuves Sénégal et Gambie. De nombreuses sessions du forum actuel sont liées aux thèmes centraux de la sécurité de l'eau et de la coopération pacifique. C'est la première fois que le Forum mondial de l'eau se tient en Afrique subsaharienne. Cet événement marque le début d'une trajectoire de dialogue international qui aboutira à la première conférence des Nations unies sur l'eau depuis 1977. Le Sénégal a saisi l'occasion en introduisant un certain nombre d'innovations dans la manière dont les forums mondiaux de l'eau sont traditionnellement organisés, en décloisonnant les processus de dialogue, en limitant le nombre de thèmes à discuter et en se concentrant sur l'apport de réponses pratiques aux défis existants dans le domaine de l'eau. Il l'a fait avec une vision prospective axée sur la prochaine conférence de l'ONU sur l'eau, qui constitue l'examen à mi-parcours de l'objectif de développement durable n° 6 relatif à l'eau et à l'assainissement et qui aura lieu à New York en mars 2023. Le président sénégalais Macky Sall a ouvert le forum en rappelant aux participants que l'eau est un défi majeur pour le21e siècle et en les avertissant que la croissance démographique, l'urbanisation et la pollution menacent la sécurité de l'eau. Il a donc appelé la communauté internationale à placer l'eau au cœur de l'action multilatérale et des politiques internationales. Plutôt qu'un dialogue ouvert, le9e Forum mondial de l'eau a été conçu pour prendre des engagements et obtenir des résultats autour de quatre thèmes essentiels : la sécurité de l'eau, l'eau pour le développement rural, la coopération internationale et les moyens et outils. Tous les événements organisés pendant le Forum seront considérés comme des contributions à deux processus clés : premièrement, la recherche d'un soutien politique au niveau des chefs d'État, des ministres, des parlementaires, des collectivités locales et des bassins fluviaux et, deuxièmement, l'élaboration de solutions concrètes et réalisables pour relever les défis actuels, qui seront finalement intégrées dans les résultats de la conférence des Nations unies.

World Water Day this year was dedicated to groundwater under the theme “Making the invisible visible.” Groundwater accounts for 99% of all liquid freshwater resources on earth, but this resource is neither directly visible nor well understood. The World Water Development Report 2022, released on World Water Day, focuses on unlocking the potential of groundwater by significantly increasing the amount of data available on the resource, strengthening environmental regulation, and increasing the human, material, and financial resources required to manage it safely.  The UK-based organization Water Aid launched its groundwater study in Africa conducted together with the British Geological Survey on the same day. The report sets out to debunk the myth that there are insufficient water resources in Africa.

On the contrary, it argues, there is enough groundwater across the African continent to survive at least five years of drought. Every African country south of the Sahara could supply 130 litres of drinking water per capita per day from groundwater without using more than 25% of the long-term average recharge1(?) , and most less than 10%. Echoing the World Water Report, Water Aid argues that the resource needs to be well researched and managed effectively, and investments are required to unlock its potential. Turning to transboundary groundwater resources, the Geneva Water Hub and UNESCO hosted an exchange between three existing platforms for transboundary groundwater management on three different continents: the Senegalo Mauritanian Aquifer, the Franco-Swiss Genevois aquifer, and the Guarani aquifer. This event marked a rare opportunity to explore transboundary groundwater agreements, of which there are only six in the world, despite there being more than 500 transboundary aquifers globally. These three agreements have all been based on trust-building between the member states, resulting from agreements to study the aquifers and exchange the data, developing personal relationships between key decision-makers, and elaborating regulatory frameworks acceptable to all parties.

Dr Tobias Schmitz
Development Advisor, The Water Diplomat