"Pleinement prévisible : Les répercussions de l'eau et de la santé à Gaza"
Protection of Water During and After Armed Conflict
Report
L'étude du Geneva Water Hub sur Gaza révèle de graves crises sanitaires résultant de la détérioration des services d'eau et d'égouts. La région est confrontée à des conséquences désastreuses telles que des décès par déshydratation chez les nouveau-nés et des épidémies d'hépatite A, de gale et de diarrhée. Ces conséquences, à la fois prévisibles et évitables, sont aggravées par un système de santé défaillant et une forte surpopulation. Les résultats soulignent un mépris flagrant du droit humanitaire international et indiquent une tendance troublante à la militarisation des ressources en eau.
"Seuls les morts ont vu la fin de la guerre", aurait dit Platon. Cette étude du Geneva Water Hub montre à quel point cela est vrai pour les survivants de Gaza aujourd'hui.
Les effets des dommages et de la dégradation des services d'eau et d'assainissement se répercutent de manière dévastatrice sur la santé des populations. Les nouveau-nés meurent de déshydratation et des centaines de milliers de personnes sont infectées par l'hépatite A, la gale ou la diarrhée aiguë. La misère est aggravée par un service de santé à genoux, la surpopulation des personnes forcées de quitter leur maison pour s'installer dans des camps et la malnutrition sévère.
Réalisée par des chercheurs de Gaza, de l'Imperial College, de l'université de Boston et de l'université de Stanford, l'étude montre que ces effets - et les pires encore à venir - sont tout à fait prévisibles. Et donc évitables. Si la conduite des hostilités était conforme aux règles de la guerre et au droit international humanitaire, les effets raisonnablement prévisibles sur les civils seraient évités. Le DIH oblige également Israël à faciliter le rétablissement des services essentiels et à maintenir les conditions de vie de base.
Le mépris des règles de la guerre à Gaza peut refléter une tendance inquiétante à la militarisation de l'eau à plus grande échelle et garantit que la fin de la guerre pour les survivants de Gaza n'interviendra que des années après la fin des hostilités.
Les effets des dommages et de la dégradation des services d'eau et d'assainissement se répercutent de manière dévastatrice sur la santé des populations. Les nouveau-nés meurent de déshydratation et des centaines de milliers de personnes sont infectées par l'hépatite A, la gale ou la diarrhée aiguë. La misère est aggravée par un service de santé à genoux, la surpopulation des personnes forcées de quitter leur maison pour s'installer dans des camps et la malnutrition sévère.
Réalisée par des chercheurs de Gaza, de l'Imperial College, de l'université de Boston et de l'université de Stanford, l'étude montre que ces effets - et les pires encore à venir - sont tout à fait prévisibles. Et donc évitables. Si la conduite des hostilités était conforme aux règles de la guerre et au droit international humanitaire, les effets raisonnablement prévisibles sur les civils seraient évités. Le DIH oblige également Israël à faciliter le rétablissement des services essentiels et à maintenir les conditions de vie de base.
Le mépris des règles de la guerre à Gaza peut refléter une tendance inquiétante à la militarisation de l'eau à plus grande échelle et garantit que la fin de la guerre pour les survivants de Gaza n'interviendra que des années après la fin des hostilités.
Télécharger le rapport complet ci-dessous.
FULLLY FORESEEABLE : Les effets de la guerre sur l'eau et la santé dans la bande de Gaza
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